Voyages

De nouveau levé tôt : ça devient une habitude ! Départ à 7h30 de l'auberge de jeunesse pour le secteur sud du Parc national de Forillon.  En arrivant, la guérite d'une des entrées du Parc est vide. Un agent d'entretien qui se trouve là me dit que je peux passer. C'est parti pour la randonnée "Tour du Mont saint Alban".

Cette randonnée permet d'accéder à une tour qui domine l'ensemble du Parc : on y découvre la pointe de Cap Gaspé, le phare de Cap aux Rosiers et la Baie de Gaspé.  Après la randonnée, j'ai le temps de visiter le centre d'interprétation de Grande grave, sur l'époque de la pêche à la morue avant de retourner déjeuner à l'auberge de jeunesse. L'après-midi, après quelques courses, je visite le sentier de découverte "du prélude à Forillon" à côté du centre d'interprétation du secteur nord.

Et là, je rencontre le Porc-épic ! En ayant pris des précautions pour l'approcher, je réussis de belles photos. Je fais ensuite un passage à la falaise de Cap Bon Ami où de nombreux oiseaux marins nichent : des guillemots, des mouettes et des goélands...

Enfin, à 18h, Gille le responsable de l'auberge de jeunesse propose une sortie Castor. C'est une réussite : nous observons un Castor de près, de très près !

Lever à 6h. Après avoir déjeuné et plié mes affaires, je suis prêt à partir à 7h30. Je fais un passage à l'anse des Epinettes, ce qui me permet de voir un couple de cerfs de Virginie.

Je quitte le Parc à 8h et je poursuis ma route vers le Nord en longeant le Saint Laurent. De temps à autre, on passe à proximité de phares, comme celui de La Martre qui mérite l'arrêt et la photo !

Après un déjeuner au bord de la plage, je me trouve vers 15h30 au centre d'accueil du Parc national de Forillon qui se situe à l'anse au Griffon. Je fais ensuite plusieurs arrêts : au phare du cap des Rosiers, au port de l'entrée Nord du Parc, au site "Castor" puis à "la Chute". Ces arrêts me servent de repérage pour évaluer l'intérêt de ces lieux pour y revenir éventuellement plus tard.

J'ai pris une chambre à l'auberge de jeunesse de Forillon. Je reçois un accueil très chaleureux de la part de Gilles, le gérant. Il me donne quelques informations et répond à mes questions sur les randonnées et les sites d'intérêt. Le soir, il présente à ceux qui le souhaitent un diaporama sur le Parc.

Avec une voiture de location, je suis parti de Montréal. La première étape fut une longue "tirée" de 500 km jusqu'au Parc national du Bic.

J'ai effectué de courts arrêts, notamment au charmant village de Saint Vallier et sa superbe église.

A midi, j’ai déjeuné (mais les québecois disent « dîné ») dans un petit restaurant ; au menu : soupe, plat, dessert et café pour 12,50$.

Le Parc national du Bic est situé en bordure du Saint Laurent. J’y suis arrivé en milieu d’après-midi. J’avais réservé un emplacement de camping. Il s’agissait d’un emplacement isolé au point où je me sentais seul au milieu de la nature, ce qui n’était pas pour me déplaire.

Le soir, j'ai préparé un pique-nique pour l'emporter à l'anse des Epinettes. c'est un endroit très réputé pour admirer et photographier les couchers de soleil, ce que je n'ai pas manqué de faire.

Le lendemain, lever à 6h, avec le soleil. Après le petit déjeuner, je pars à l'assaut du Pic Champlain qui domine le Saint Laurent. Depuis le camping, j'ai à peu près 5km à pied à faire. La pente n'est pas très raide. Sur le trajet, je surprends une femelle de cerf de virginie (c'est à peu près de la taille d'un chevreuil), une famille de Gélinottes huppées puis un écureuil qui se laisse photographier. En haut du Pic, la vue est superbe : le littoral est parsemé de petits ilots ce qui lui donne un côté très pittoresque.

Je suis redescendu vers 11h et j'en profite pour visiter le centre d'interprétation du Parc.

L'après-midi, je profite de la marée basse pour aller voir les phoques à Cap à l'Orignal. Un petit groupe peut être aperçu au loin, se reposer sur des rochers.

Le reste de l'après-midi, c'est repos, car le lendemain il faut repartir.